Samedi 29 juin, près de 200 coureurs s’élanceront dans la 100e édition du Tour de France. En marge de cet évènement sportif populaire, des expressions imagées, souvent méconnues, sont en vigueur dans le peloton et chez les commentateurs avertis. En voici quelques-unes pour mieux suivre la Grande Boucle.
Faire l’élastique. L’infortuné qui « fait l’élastique » ne se trouve pas soudainement doté de flasques guiboles en caoutchouc : incapable de suivre le rythme, il se fait décrocher, revient à nouveau, et ainsi de suite, jusqu’à la rupture de l’élastique !
Passer par la fenêtre. Un coureur « passe par la fenêtre » quand qu’il a été lâché par l’échappée ou le peloton.
Sucer les roues. On ne suce pas les roues pour se rafraîchir sous la canicule qui cloue le cycliste sur l’asphalte. Le coureur « suce les roues » quand il reste pelotonné dans les roues de ses adversaires, où il profite de l’aspiration. Une attitude blâmable.
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